19 mai 2006
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Mon âme vagabonde, au gré du flocon léger
Qui vole et virevolte
Devant mes yeux étonnés et ravis…
Que deviennent ces corps désintégrés,
Quand, brusquement, jetés sur la terre dure et froide,
Elle les engloutis ?
Quelle est leur souffrance,
Leurs cris, soupirs et pleurs, à nous cachés ?
Comment comprendre et prendre part à
Leur détresse et leurs appels désespérés ?
Un homme passe…
Comment ?
Nous, dont les oreilles sont sourdes aux appels
Et nos yeux aveugles à la souffrance humaine…
Un homme passe…
Imperturbable, insensible, humain pauvre
Dont le cœur est sec…
Tu marches, tête haute, avec une lueur méprisante
Dans tes yeux…
Qu’est pour toi, la Création ?
Rien, tu ne vois, rien…
Triste ou joyeux,
Laid ou beau,
Tout t’est indifférent…
Un sourire, une main tendue… pas grand chose !...
Cela n’appauvrira pas ton bas de laine,
Si vide des choses de la Vie,
Et pourtant,
Un peu de bonheur tu sèmeras
Sur ton passage.
Cette parcelle de Ciel,
Que tu auras, à l’autre, dévoilée
Enrichira, réjouira ton âme,
Réchauffera ton cœur blasé,
Ton cœur de glace…
ML.1981