Diwali, la fête des lumières, célèbre le nouvel an hindou, le jour de la pleine ou nouvelle lune de novembre. C’est une fête très populaire en Inde où l’on nettoie sa maison de fond en comble, on revêt des vêtements neufs, on s’offre des sucreries et des cadeaux, on allume partout de petites lumières, on fait exploser des pétards dans la rue et des feux d’artifice dans la nuit.
Diwali (forme contractée) est aussi transcrit Dīpavãli ou Deepavali. Ce mot signifie, en sanskrit, « une rangée de lampes » .
Cinq jours de festivités
Diwali est une fête très populaire en Inde. Les festivités durent cinq jours, dont le troisième est le plus important car il est considéré comme le jour de Divali proprement dit.
Ces 5 jours de fête ont tous une signification :
• Dhanteras, le 1er jour, célèbre la naissance de Shri Laksmi
• Narak Chaturdashi, le 2e jour, célèbre la victoire de Shri Krishna sur le démon Narakasura et symbolise le triomphe du bien sur le mal
• Laksmi puja, le 3e jour, est celui de la nuit sans lune où toutes les rues sont illuminées
• Bali Padwa (ou Annakut), le 4e jour, est le jour de nouvel an dans le calendrier Vikram utilisé en Inde du Nord
• Bhai Bij (ou Bhai Tika), le 5e et dernier jour, où l'on échange des cadeaux entre frères et sœurs.
Enfin, le grand soir, au coucher du soleil, les femmes sortent des maisons, les bras chargés de plateaux de chandelles. Vêtues de leur plus beau sari et de leurs bijoux les plus lourds, elles vont déposer des milliers de petites lumières de-ci de-là. Bientôt, des centaines de bougies illuminent les façades, soulignent les balcons et les terrasses. Toute l’Inde s’éclaire et… détonne peu à peu : pétards mitraillettes, pétards fusées, tout est bon pour faire du bruit. Lumières, puis fumée, odeur de poudre brûlée, musique, les Indiens sont à la fête.
Après ce « son et lumière », est célébrée la cérémonie religieuse (la puja). Le brahmane (officiant) se presse de maison en maison pour mener la liturgie. Sur les autels trônent icônes et offrandes que le maître de cérémonie se charge de bénir. Puis viennent de nouvelles offrandes et les prières. Tous les grands dieux sont nommés, sans oublier Lakhshmî, puisque c’est d’elle que dépend l’année à venir. L’assistance est bénie : point rouge au milieu du front et ficelles en laine autour du poignet. Chacun peut alors souhaiter un Happy Diwali à ses voisins, et que la fête recommence !
Signification symbolique de Diwali
Diwali fait référence à de nombreux mythes et légendes de l'hindouisme, se rapportant principalement à Vishnu et à son épouse Lakshmi (déesse qui symbolise la prospérité, l’abondance et la beauté).
Hanuman, le dieu singe, et Ganesh, le dieu éléphant fils de Shiva et Parvati, sont aussi célébrés pendant cette fête.
En Inde du nord, Diwali célèbre le retour de Rama dans son royaume d’Ayodhya après la défaite de Ravana ; on dit qu’à la tombé du jour, les gens dont il croisât le chemin allumèrent des lampes pour illuminer son chemin et le saluer comme roi.
Une autre légende fait de Diwali la commémoration de la mort de Narakasura, un mauvais démon tué par Krishna.
Au Gurujat, le festival honore LakshmÎ, la déesse de la richesse, de la multiplicité, de la fortune, de la beauté et de l’élégance.
Au Bengale, Diwali est associé à la déesse Kali.
DIWALI est donc une célébration symbolisant la destruction des forces du mal.
A noter : les Hindous ne sont pas les seuls à célébrer cette fête ; les Sikhs et les Jaïns fêtent également Diwali en lui prêtant d'autres valeurs symboliques. Par ailleurs, cette fête est aussi célébrée hors des frontières de l’Inde, au Népal et dans de nombreux pays où vivent d'importantes communautés indiennes (Royaume-Uni, Singapour et Afrique