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Un Maître se promenait avec un disciple. En chemin, il lui désigna une plante et lui demanda s'il en connaissait le nom.
- La belladone, répondit le disciple. Elle peut tuer celui qui en mange les feuilles.
-Oui, mais elle ne peut tuer celui qui se contente de l'observer, réliqua le Maître.
De même les désirs négatifs ne peuvent causer aucun mal si vous ne vous laissez pas séduire par eux.

c'est l'importance que l'on donne à la pensée négative qui peut nous nuire... l'observation la laisse passer.
 

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L'AMOUR...

OM NAMO BAGHAVATE VASU DEVAYA




Quand je parlerais les langues des hommes et des anges,
si je n’ai pas l’amour,
je suis du bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit.

Quand j’aurais le don de prophétie,
la science de tous les mystères
et toute la connaissance
quand j’aurais même toute la foi
jusqu’à transporter des montagnes,
si je n’ai pas l’amour,
je ne suis rien.


Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres,
 quand je livrerais même mon corps pour être brûlé,
 si je n’ai pas l’amour,
cela ne me sert à rien.

L’amour est patient, l’amour est serviable, il n’est pas envieux ;
 l’amour ne se vante pas,
il ne s’enfle pas d’orgueil,
il ne fait rien de malhonnête,
il ne cherche pas son intérêt,
 il ne s’irrite pas, il ne médite pas le mal,
il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité,
 il pardonne tout, il croit tout, il espère tout,
il supporte tout.

L’amour ne succombe jamais.
Que ce soient les prophéties, elles seront abolies ;
les langues, elles cesseront ; la connaissance, elle sera abolie.
 Car c’est partiellement que nous prophétisons ;
mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel sera aboli.

 trois choses demeurent :
la foi, l’espérance, l’amour ;
 mais la plus grande, c’est l’amour.

Recherchez l’amour

16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 16:30

Il était une fois une île où tous les différents sentiments vivaient :

le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l'Amour y compris.

Un jour on annonça aux sentiments que l'île allait couler.
Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent.
 Seul l'Amour resta.


L'Amour voulait rester jusqu'au dernier moment.

Quand l'île fut sur le point de sombrer,
l'Amour décida d'appeler à l'aide.

La Richesse passait à côté de l'Amour dans un luxueux bateau.
L'Amour lui dit, "Richesse, peux-tu m'emmener?"
"Non car il y a beaucoup d'argent et d'or sur mon bateau.
Je n'ai pas de place pour toi."


L'Amour décida alors de demander à l'Orgueil, qui passait aussi
dans un magnifique vaisseau, "Orgueil, aide-moi je t'en prie !"
"Je ne puis t'aider, Amour.
Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau."


La Tristesse étant à côté, l'Amour lui demanda, "Tristesse, laisse-moi venir avec toi."
"Ooh... Amour, je suis tellement triste
que j'ai besoin d'être seule !"


Le Bonheur passa aussi à coté de l'Amour, mais il était si heureux
qu'il n'entendît même pas l'Amour l'appeler !

Soudain, une voix dit, "Viens Amour, je te prends avec moi."
C'était un vieillard qui avait parlé.
L'Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu'il en oublia
de demander son nom au vieillard.
 Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre

ferme, le vieillard s'en alla.

L'Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir
"Qui m'a aidé ?"

"C'était le Temps" répondit le Savoir.
"Le Temps ?" s'interrogea l'Amour.
"Mais pourquoi le Temps m'a-t-il aidé ?"
Le Savoir sourit, plein de sagesse, et répondit :
"C'est parce que Seul le Temps est capable de comprendre combien
l'Amour est important dans la Vie."

Anonyme...


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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 07:25


C’est une illusion optique, c’est-à-dire que nous croyons voir quelque chose mais cette chose n’existe pas du tout…

L’illusion est une perception erronée, mais le mirage est pire. Combien de fois face à une situation sommes-nous persuadés d’avoir vu ou entendu alors que l’autre n’a rien dit de tel…

Je vous donne un exemple… Nous savons que la télépathie existe, cependant certaines personnes (et j’ai pu constater que c’est souvent négatif) affirme entendre l’autre dire ceci ou cela… - Mais comment t’a-t-il dit cela ?  Oh ! il ne l’a pas formulé, mais j’ai entendu ses pensées…

Nous savons que la communication est le trois quart du temps un monologue plutôt qu’un dialogue… car chacun est dans sa propre sphère de pensées, d’émotions etc. Si en plus nous rajoutons le fait que nous avons entendu ce que l’autre n’a pas dit !!! alors c’est la guerre…

Si nous nous en tenions à ce que l’autre dit ou fait cela réduirait la casse. Bien que, la façon de nous exprimer ne soit pas toujours très claire…
Ce que nous éprouvons face à un événement, une personne nous appartient, ce n’est pas forcément la réalité, apprenons à dialoguer… C’est mon état d’esprit qui fait que ce que je ressens est positif ou négatif… Si je sais reconnaître cela je fais un pas vers l’autre, cet inconnu, sans peur. Je peux dès lors m’abandonner à l’instant.

Combien de disputes entre conjoints partent d’une mauvaise compréhension… J’ai eu souvent face à moi un mari puis une femme, chacun me racontant ses déboires… je pense que mon mari ne m’aime plus, il ne fait pas attention à moi etc… et le mari,   je pense que ma femme ne m’aime plus parce que…  Ils disent la même chose…Ils ont une souffrance commune celle de se croire rejetés par l’autre…  Bien souvent au lieu de parler, chacun s’enferme dans son mutisme, crée un peu plus de distance avec l’autre, ils sont tous les deux malheureux… et s’il n’y avait qu’entre conjoints !!!

Nous connaissons tous cette illusion qui nous fait prendre une corde pour un serpent ou regarder le reflet de la lune sur les eaux calmes d’un lac…  nous croyons voir celle-ci, si l’eau est calme le reflet est calme, si l’eau est agitée le reflet sera déformé… apprenons à être clair, je dois savoir que je ne contemple que le reflet, pour la voir il faut que je lève les yeux… cela à l’air évident bien sûr et pourtant !

Si notre mental est calme nous pourrons entendre ce qui est dit, si notre mental est agité, nous serons avant tout à l’écoute de nos peurs et la plupart du temps nous n’en sommes pas conscients, n’est-ce pas ?

Je vais vous raconter une histoire :

À l’approche de la cime, l’air se fait si ténu, si transparent qu’il faut inspirer profondément pour en cueillir d’infimes parcelles. Les rares voyageurs qui s’acharnent à franchir la montagne marchent en silence sur le filet de terre qui longe les à-pic. Au détour d’un aplomb, la paroi disparaît. Le pas hésite. Il se pourrait que le monde finisse ici. Le corps se penche imperceptiblement, l’œil regarde et s’étonne que le chemin soudain s’étale verdissant. Une herbe tendre attend l’intrépide. À peine plus loin, l’eau débordant d’un lac bondit au pied des bouleaux clairsemés. Leurs feuilles grises et leurs troncs blancs semblent irréels dans le brouillard léger.

Les voyageurs épuisés, posent leur bagage au bord des eaux limpides, s’agenouillent, se penchent vers l’eau pour boire et s’arroser le visage, le cou, les bras. Certains ôtent leurs chaussures et trempent leurs pieds meurtris dans l’intense fraîcheur.Ils versent l’ancien liquide de leur gourde qui pue le cuir infusé au soleil et s’approvisionnent en eau froide et pure.

L’onde est profonde, mais si transparente que seul le reflet du ciel la signale au-dessus des galets qui brillent au fond.  L’un d’eux plonge le bras et jure, attirant l’attention de tous. Là dans l’eau, un collier de pierres rares et d’or attend d’être cueilli.
Récompense pour ceux qui ont osé braver leur vertige ?
Une belle dame passant l’aura laissé tomber !
Le lac est transparent mais glacial et profond. L’air très frais n’encourage pas la baignade. La dame n’a pas pu reprendre son bien. Elle était fortunée sans doute, et préférait perdre le joyau que se mouiller par cette froidure. Et puis chacun sait que les lacs de montagne sont habités par des rakshasis, ces êtres mi-fées mi-démon qui s’offensent de toute intrusion dans leur domaine. Ce bijou est peut-être un piège tendu à ceux qui franchissent la crête et le seuil de leur royaume. Il pourrait être dangereux d’y toucher.

Le plus jeune n’est pas le plus brave, mais il est le plus fou. Il se déshabille en un tournemain et court vers la rive. Sa décision provoque des palabres entre ceux que l’or fascine et ceux qui craignent les rakshasis. Lui persiste, indifférent aux commentaires, et, serrant les dents, laisse l’eau saisir ses genoux, glacer ses cuisses, rétrécir sa virilité. Il inspire profondément puis plonge. Le bijou aussitôt se défait, disparaît. L’homme refait surface, crachote, claque des dents, inspire, plonge encore, touche à nouveau le fond. Son poing ne saisit que cailloux. Sur la rive, chacun confirme que le collier a volé en éclats, qu’il s’est répandu dans le lac avant de disparaître. Les rakshasis l’ont reprit assurément !

Le jeune homme se rhabille à la hâte, après s’être frictionné énergiquement. Soudain des exclamations fusent. Le collier est revenu. Chacun, perplexe, le regarde. Les craintifs affirment que les rakshasis le protègent. Ceux qui l’or aimante foncent les sourcils cherchent, supputent et tentent d’estimer la profondeur du lac à cet endroit. L’un d’eux le sonde en s’aidant d’une branche morte. Le collier à nouveau se défait, s’éparpille.Il est déçu, casse la branche d’un geste rageur. Les craintifs s’éloignent et préviennent les autres à grand renfort de gestes.

-    Les rakshasis vous tendent un piège. Ne voyez-vous pas qu’elles se jouent de vous ? Vous risquez la mort. D’ailleurs, voyez comme il tremble, ce fou qui a osé plonger au mépris de toute prudence. Il est blanc déjà, comme un cadavre !

La peur fait réfléchir. Les palabres reprennent bon train. Le groupe bourdonne comme une ruche. Quelqu’un s’en éloigne, fait une pose solitaire, réfléchi pour lui-même. Puis à nouveau le groupe tout entier glisse jusqu’à la rive et contemple le collier. Enfin la ruche éclate. Les uns reprennent leur bagage et rejoignent en courant ceux qui avaient déjà renoncé, les autres fouillent le paysage pour trouver une branche plus solide que la première. C’est ainsi, qu’en levant les yeux ils aperçoivent le collier, suspendu dans un bouleau.

 L’intrépide plongeur retrouve ses couleurs, court secouer l’arbre en riant. Là-haut la pie dérangée s’envole tandis que pleuvent des brindilles, des feuilles et de l’écorce. En un bruit mat, le collier s’échoue aux pieds des hommes. Ils se précipitent pêle-mêle mains tendues.

Il est à moi ! crie l’un
Pousse-toi ! rugit l’autre
Attention ! plaide-on ici et là.

La pie plonge, repart en un éclair, son trésor dans le bec, elle fuit bien loin des imprécations et des jets de pierres. Alors chacun insulte l’autre, les mots sont musclés, les gestes brusques. Tel affirme qu’il le tenait, qu’il fallait le lui laisser, tel autre que c’est de leur faute…

Sur l’autre bord du lac, la pie laisse choir le collier sur une pierre inclinée.
Que pouvait-elle en faire ? Il est trop lourd, immangeable. Par son poids entraîné, il tombe, s’enfonce dans l’eau. Sans vague, sans remous, celle-ci referme sur lui son silence.



Et voilà ce qui arrive lorsque l’illusion s’empare de nous… Nous perdons parfois l’amitié parce que nous ou l’autre nous prête des intentions qui ne nous appartiennent pas…

De même la mort est un mirage… Prenons-nous le deuil pour une voiture qui rend l’âme (comme nous disons parfois) qui est morte?  non… C’est le moteur qui n’avance plus… Nous sommes « immortel » parce que le SOI ne naît ni ne meurt…  le moteur, lui, n’est pas immortel, il est sujet à des pannes (la maladie) ou à une impossibilité de continuer parce qu’il est arrivé au terme de sa courte existence…

Les relations peuvent prendre fin, elles sont soumises aux changements, les sentiments, les émotions, la colère etc… peuvent prendre fin, jamais l’AMOUR qui est la sève de toute vie.


« L’AMOUR n’est pas une émotion, c’est notre existence même »- Sri Sri Ravi Shankar
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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 19:23


Comment pourrions-nous définir l’illusion ?  le dictionnaire dit : perception erronée…
Perception : représentation d’un objet à partir des sensations.
Qu’est-ce qu’une sensation ? une émotion, une impression…
L’émotion est liée à la pensée… il y a la pensée, puis l’émotion qui produit une sensation agréable ou désagréable…
À quoi est liée la sensation ? à quelque chose de connue car la pensée elle-même plonge dans le connu… Ce connu est passé…    donc, l’illusion vient du fait que nous nous faisons une représentation de quelque chose à partir d’une sensation elle-même étant une perception erronée…  ce qui signifie que cela n’existe pas…

Ainsi nous pourrions dire que le monde dans lequel chacun vit est illusion puisque chacun a une perception particulière liée à son propre connu…  aucune personne au monde ne perçoit les choses, le monde de la même manière… notre connu est le lot de nos expériences passées…

Nous pouvons dire que l’illusion est bâtie sur du sable mouvant, la mouvance est due au changement quelque chose qui n’est pas stable, qui change sans cesse… Cette perception erronée venant des pensées qui changent sans cesse est donc illusion…

Ainsi ce qui est sujet au changement est illusion.

Qu’est-ce que la réalité ?

C’est quelque chose qui n’est pas soumis au changement…  Qu’est-ce qui en nous, dans l’être humain, dans tout ce qui vit ne change pas : le SOI… le SOI est AMOUR… sans amour, rien sur terre n’existerait… le SOI aimant se contempler a crée l’univers et tout ce qui est.

Cheminer vers cette réalité, c’est trouver ce qui est « permanent » en ce sens bien sûr qui ne change pas… L’AMOUR ne change pas, s’il est changeant ce n’est pas de l’Amour… s’il est différent selon ce que l’on regarde, à qui l’on parle etc… C’est une émotion, elle-même liée à ce qui est dans l’instant mais qui prend sa référence dans le passé…

RIEN NE NAIT NI NE MEURT… Tel est le SOI et ses « attributs » (si j’ose dire)

Si les mots ne reflètent pas la réalité, il est important au moins d’avoir la même définition des mots employés…

Par exemple prenons le mot « accepter, acceptation »…

Avez-vous déjà dit à quelqu’un qui est dans la détresse suite à un malheur…  Accepte… Il faut accepter…

Pour la plupart des gens , “accepter" veut dire laisser faire… ne pas agir ou « réagir » dans la plupart du temps…

Alors que ce mot veut simplement dire, « CE QUI EST, EST… » RIEN de ce qui s’est passé ne peut être changé… le « non, c’est pas possible » est une autre illusion.
Communiquer dans le SILENCE… à combien de personnes cela est-il possible ?

Le Maître et le disciple sont en communion, le Silence est le plus beau des « discours ».

Mais…

En attendant, les êtres humains communiquent avec des mots. La violence est souvent le résultat de ces mots…  avec les mots, on blesse, on tue l’innocence et l’enthousiasme, on accuse etc…

Terminons ce cours exposé par du positif…

À travers vos témoignages, vos mails, je « sens » votre présence amicale, la réalité du Soi passe c’est cela la vie, la beauté des mots, aussi…

Aditi
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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 18:36
-    Pourquoi le monde est-il plongé dans l’ignorance ?

Ramana – Ne vous occupez pas du monde. Si vous êtes le corps, le monde grossier apparaît. Si vous êtes l’esprit, tout est esprit.
Cherchez l’égo, et il disparaît. Si vous pratiquez l’investigation, vous vous apercevrez que l’ignorance n’existe pas. C’est l’esprit qui perçoit la misère, le mal… Ne voyez que le SOI

-    Pourquoi ce monde est-il livré au mal et à la souffrance ?

Ramana – Votre question est elle-même le produit de la souffrance. La douleur tourne l’esprit humain vers Dieu. Si la souffrance n’existait pas, auriez-vous posé cette question ? À l’exception du jnani, tout le monde, du roi au paysan, est plus ou moins condamné à souffrir. Même pour ceux qui peuvent sembler épargnés, ce n’est en fait qu’une question de temps. Et puis il faut parfois de nombreux coups avant de s’interroger sur la nature de la souffrance ou celle de Dieu. Nous avons emprunté ce véhicule (le corps) afin de connaître notre état véritable.
    La souffrance cesse d’exister pour celui qui renonce à percevoir par l’intermédiaire des sens physiques et commence à se rendre compte que tout est son propre SOI. En outre, cette douleur (dans ce cas la perte d’une épouse) n’est pas le signe du véritable amour. L’amour que l’on porte aux objets et aux formes extérieurs n’est pas le véritable amour. Celui-ci ne se trouve qu’en notre propre SOI.

-    Nous qui vivons dans le monde sommes toujours victimes de diverses misères. Nous prions pour recevoir de l’aide, mais cela ne suffit pas. Que faire ?

Ramana – Faites confiance à Dieu. L’abandon implique que vous fassiez Sa Volonté sans vous plaindre de ce qui est susceptible de vous déplaire. Il ne faut pas s’en tenir aux apparences. Le malheur conduit souvent l’homme à se tourner vers Dieu.
    Plaisir et douleur sont les attributs de l’égo. Votre véritable nature transcende ces sensations


Il est si difficile à l'être humain de comprendre que c'est son acharnement à vouloir ce qu'il n'a pas, à vouloir ce qui n'est pas là au moment ou son désir nait...  Vivre l'instant c'est uniquement accepter ce qui est...
Maintes fois répétées et pourtant rarement mise en pratique cette vérité est la seule issue à la souffrance..
Aditi
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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 16:27
Écrit par Dr. Nurbakhsh  
  
    Qu’est-ce que l’Unité du point de vue soufi et comment la réaliser ?
  
  
  
     Les soufis considèrent qu’il n’y a qu’une seule Existence, et tout ce qui existe est une manifestation de cette Existence. Ce principe que l’on appelle communément le principe de l’Unicité de l’Existence ne relève pas simplement du domaine de la foi ou de la doctrine mais du domaine de l’expérience directe. On ne peut véritablement comprendre l’Unicité de l’Existence que par l’expérience de cette Unité au niveau le plus profond de l’être ; une expérience qui révèle la nature divine qui est en nous, et nous fait découvrir que chaque particule de l’univers est la manifestation de la Présence divine. La seule approche qui rend possible la réalisation de cette expérience est  celle de l’amour. En effet, l’amour est le principe unificateur de l’univers et le seul guide auquel l’humanité peut se fier dans sa quête de la vérité. Si à son niveau le plus élémentaire l’amour peut traduire l’union affective et sentimentale entre deux êtres, à son  niveau le plus sublime il englobe de façon inconditionnelle toute la création divine, et conduit à l’expérience de l’Unicité de l’Existence. Selon les soufis, l’expérience de l’Unicité abolit toutes  les distinctions conventionnelles entre les différentes religions, et fait voler en éclats tous les principes, règles et lois qui divisent les hommes. L’amoureux de Dieu découvre alors qu’il n’y a jamais qu’une seule Existence qui se manifeste à travers les formes différentes et variées.
  
    Avec la disparition de l’illusion de la réalité individuelle, l’on ne  peut que constater qu’il n’y a rien d’autre que Dieu, et comme Hallaj,   le soufi martyr, s’écrier ce qui semble être une expression  blasphématoire : « Je suis la Vérité ».
  
      À l’aube du XXIe siècle, nous sommes témoins d’un monde qui devient de plus en plus conscient de sa multiplicité, et qui rejette l’unité artificielle et souvent illusoire dont certains ont voulu le vêtir à différents moments de l’histoire, pour la domination raciale, religieuse, idéologique ou culturelle. Dans cette société globale, nous devons admettre un principe sur lequel les maîtres soufis ont toujours insisté, à savoir qu’il y a autant de chemins vers Dieu qu’il y a d’individus, et que tous ces chemins différents mènent au même point : la Vérité absolue qui est une et la même pour tous. Et tout autre approche partielle ou réductrice ne pourra qu’aggraver les conflits et les déséquilibres dans le monde d’aujourd’hui.
  
    Roumi, le grand poète soufi, illustre ce point par une histoire : L’on donna à quatre hommes de pays différents, ne parlant pas la même  langue, de quoi s’acheter en commun ce qu’ils voulaient. Chacun  d’entre eux désirait acheter du raisin, et le dit dans sa langue qui était incompréhensible aux autres. Pensant alors qu’ils voulaient des  choses différentes, chacun tente d’imposer sa volonté et ils finirent par se disputer au sujet de ce qu’il fallait. Finalement, quelqu’un parlant toutes les langues arriva, leur acheta du raisin et mit fin à  la querelle. Ainsi selon Roumi, seuls les hommes de Dieu connaissant le langage du coeur peuvent sauver l’humanité de ses divisions et  antagonismes.
  
    Bien sûr, cette vision globale qui, au-delà des mots et des
apparences, embrasse le sens véritable des choses, n’est pas l’apanage du soufisme et constitue la marque de toute spiritualité véritable.




    Krishna s’exprimant dans la Bhagavad-Gita dit : « Libérés de la  passion, de la peur et de la haine, remplis de moi, et prenant refuge  en moi, purifiés par le feu de la sagesse, nombreux sont ceux qui se sont joints à mon Etre. Mais quelle que soit la façon dont ils viennent à moi, je les accueille à bras ouverts, car quelque chemin qu’ils empruntent, ils seront dans ma Voie. »
  
    L’amour est la seule voie qui puisse conduire les êtres humains à cette compréhension. C’est seulement par la force unificatrice de  l’amour que l’humanité peut dépasser ses discordances et parvenir à  l’état d’Unité.
  
    C’est seulement à travers l’amour que l’on peut enfin voir que toutes  les pratiques spirituelles, lorsqu’elles sont accomplies avec la  sincérité de cœur, aboutissent à la même fin et remontent à la même source.



C'est aussi ma conviction... Aditi
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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 09:59


 de GUENDUNE RINPOCHE

Le bonheur ne se trouve pas
avec beaucoup d'effort et de volonté
mais réside là , tout près ,
dans la détente et l'abandon.
Ne t'inquiète pas , il n'y a rien à faire.
Tout ce qui s'élève dans l'esprit
n'a aucune importance
parce que n'a aucune réalité.
Ne t'y attache pas.
Ne te juge pas.
Laisse le jeu se faire tout seul ,
s'elever et retomber , sans rien changer ,
et tout s'évanouit et recommence à nouveau , sans cesse.
Seule cette recherche du bonheur nous empeche de le voir.
C'est comme un arc-en-ciel
qu'on poursuit , sans jamais le rattraper
Parce qu'il n'existe pas , qu'il a toujours été là
et t'accompagne à chaque instant.
Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises ,
elles sont comme des arc-en-ciel.
A vouloir l'insaisissable , on s'épuise en vain.
Dès lors qu'on relache cette saisie ,
l'espace est là , ouvert , hospitalier et confortable.
Alors profites-en. Tout est à toi , déja. Ne cherches plus.
Ne va pas chercher dans la jungle inextricable l'éléphant
qui est tranquillement à la maison.
Rien à faire
Rien à forcer
Rien à vouloir
Et tout se fait tout seul.


.:





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8 novembre 2006 3 08 /11 /novembre /2006 19:38

L'Ours et les deux Compagnons

Deux compagnons pressés d'argent
A leur voisin Fourreur vendirent
La peau d'un Ours encor vivant,
Mais qu'ils tueraient bientôt, du moins à ce qu'ils dirent.
C'était le Roi des Ours au compte de ces gens.
Le Marchand à sa peau devait faire fortune.
Elle garantirait des froids les plus cuisants,
On en pourrait fourrer plutôt deux robes qu'une.
Dindenaut prisait moins ses Moutons qu'eux leur Ours :
Leur, à leur compte, et non à celui de la Bête.
S'offrant de la livrer au plus tard dans deux jours,
Ils conviennent de prix, et se mettent en quête,
Trouvent l'Ours qui s'avance, et vient vers eux au trot.
Voilà mes gens frappés comme d'un coup de foudre.
Le marché ne tint pas ; il fallut le résoudre :
D'intérêts contre l'Ours, on n'en dit pas un mot.
L'un des deux Compagnons grimpe au faîte d'un arbre ;
L'autre, plus froid que n'est un marbre,
Se couche sur le nez, fait le mort, tient son vent,
Ayant quelque part ouï dire
Que l'Ours s'acharne peu souvent
Sur un corps qui ne vit, ne meut, ni ne respire.
Seigneur Ours, comme un sot, donna dans ce panneau.
Il voit ce corps gisant, le croit privé de vie,
Et de peur de supercherie
Le tourne, le retourne, approche son museau,
Flaire aux passages de l'haleine.
C'est, dit-il, un cadavre ; Otons-nous, car il sent.
A ces mots, l'Ours s'en va dans la forêt prochaine.
L'un de nos deux Marchands de son arbre descend,
Court à son compagnon, lui dit que c'est merveille
Qu'il n'ait eu seulement que la peur pour tout mal.
Eh bien, ajouta-t-il, la peau de l'animal ?
Mais que t'a-t-il dit à l'oreille ?
Car il s'approchait de bien près,
Te retournant avec sa serre.
- Il m'a dit qu'il ne faut jamais.
Vendre la peau de l'Ours qu'on ne l'ait mis par terre.
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8 novembre 2006 3 08 /11 /novembre /2006 19:37

LA LAITIERE ET LE POT AU LAIT

Perrette sur sa tête ayant un Pot au lait
Bien posé sur un coussinet,
Prétendait arriver sans encombre à la ville.
Légère et court vêtue elle allait à grands pas ;
Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,
Cotillon simple, et souliers plats.
Notre laitière ainsi troussée
Comptait déjà dans sa pensée
Tout le prix de son lait, en employait l'argent,
Achetait un cent d'oeufs, faisait triple couvée ;
La chose allait à bien par son soin diligent.
Il m'est, disait-elle, facile,
D'élever des poulets autour de ma maison :
Le Renard sera bien habile,
S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon.
Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ;
Il était quand je l'eus de grosseur raisonnable :
J'aurai le revendant de l'argent bel et bon.
Et qui m'empêchera de mettre en notre étable,
Vu le prix dont il est, une vache et son veau,
Que je verrai sauter au milieu du troupeau ?
Perrette là-dessus saute aussi, transportée.
Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée ;
La dame de ces biens, quittant d'un oeil marri
Sa fortune ainsi répandue,
Va s'excuser à son mari
En grand danger d'être battue.
Le récit en farce en fut fait ;
On l'appela le Pot au lait.

Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?
Picrochole, Pyrrhus, la Laitière, enfin tous,
Autant les sages que les fous ?
Chacun songe en veillant, il n'est rien de plus doux :
Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes :
Tout le bien du monde est à nous,
Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi ;
Je m'écarte, je vais détrôner le Sophi ;
On m'élit roi, mon peuple m'aime ;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ;
Je suis gros Jean comme devant.




ps : avez-vous connaissance de personnes qui oseraient vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué?
      qui oserait dire quand j'aurais du temps, je méditerai...
      qui oserait dire quand je serai à la retraite, je ferai... je voyagerai...
       etc... 
  
Laissez moi vos impressions... pour pouvoir en rire...
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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 10:48


L’ARBRE À SOUHAITS…


    Un jour, un homme était en voyage et arriva accidentellement au paradis. La conception hindoue du paradis veut qu’il s’y trouve des arbres qui accomplissent tous les voeux. Vous vous asseyez sous l’un d’eux, le temps de désirer quelque chose et immédiatement, votre souhait se réalise : il n’y a pas d’intervalle entre le désir et son accomplissement.

    L’homme était fatigué, et il s’endormit sous cet arbre magique. Lorsqu’il se réveilla, il avait très faim. « Je suis affamé, pensa-t-il. J’aimerais bien trouver un peu de nourriture. «  Et immédiatement, venant de nulle part, de la nourriture apparue, une délicieuse nourriture flottant dans les airs.

    Il avait si faim qu’il ne se préoccupa pas de savoir d’où elle était venue. Il se mit immédiatement à manger, la nourriture était si bonne ! Une fois rassasié, une autre pensée lui traversa l’esprit : « si seulement je pouvais trouver quelque chose à boire ! » Immédiatement un vin délicieux apparut.

    Tout en  buvant tranquillement son vin dans la fraîche brise du paradis, à l’ombre de son arbre, il commença à réaliser ce qui lui arrivait et se demanda : « Que se passe-t-il ? Qu’est-ce qui m’arrive ?Suis-je entrain de rêver où y a-t-il des fantômes qui sont entrain de me jouer des tours ? »

    Et les fantômes apparurent, ils étaient féroces, horribles, repoussants. Il se mit à trembler et une pensée lui traversa l’esprit : « Aïe ! je suis sûr que je vais être tué » et il le fut.


    Nous ne cessons de souhaiter d’avoir telle ou telle chose ne nous contentant pas de ce qui est… Ce que nous oublions c’est que la pensée est créatrice… Mais ce n’est pas tout à fait aussi rapide que sous l’arbre à souhaits, elle met parfois du temps à se matérialiser, le problème c’est que la plupart du temps quand elle se matérialise ce n’est plus ce que nous désirons…

    Nous sommes les auteurs de notre vie, pensons à ce qui est beau, désirons la paix, la joie, l’amour pour tous…  la santé… et remettons notre demande « dans les mains » (si j’ose m’exprimer ainsi…) de Dieu, dans cette volonté de lui remettre nos désirs nous accédons peu à peu à l’acceptation de l’instant… car parfois, pour nous satisfaire, la vie nous amène sur des chemins de traverse afin que nous puissions apprécier ce qui nous sera donné.  Ceux qui mentent attirent à eux le mensonge, ceux qui sont violents attirent à eux la violence, ceux qui sont jaloux attirent à eux la jalousie… et bien souvent les choses arrivent sans que nous ne nous attendions…
    Nombre de personnes sont hantées par les fantômes du passé, ces fantômes les tuent, les font mourir que ces fantômes soient des moments heureux ou malheureux, n’oublions pas qu’ils ne sont pas vivants aujourd’hui ! 

    Regardez la vie avec confiance même s’il y a des si… dans votre présent… rien n’est dû au hasard et surtout sachons apprécier ce que la vie nous offre, appréhendons la vie avec tout ce qu’elle nous offre de bon, n’oublions pas de la remercier… surtout dans les moments difficiles… Gardons l’esprit tourné vers le Bien…    Aditi  -

 
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5 novembre 2006 7 05 /11 /novembre /2006 08:15


Râmânuja, l’un des trois grands maîtres du Védânta, était généreux. Il regardait tous les humains pareillement, offrait à tous son attention, aux hommes comme aux femmes quelle que soit leur caste. Il était chaleureux à l’égard des hors-caste. Il scandalisait les gens de son temps.

    Au temps où il cherchait encore sa voie, il approcha un maître et le pria de l’initier. Il lui offrit une noix de coco. Le maître, reconnaissant une grande âme, prit la noix, la fendit d’un coup sec. Ainsi fut-il dit sans parole que son mental était brisé et que son égo pouvait s’écouler. Puis il murmura à  l’oreille du disciple le mantra sacré.

-Répète-le avec tendresse, avec intelligence bien sûr, avec abandon et passion, avec détachement surtout. Ce mantra est d’une grande puissance, il te libérera sans faute de l’ignorance. Répète-le en secret, garde-le au fond de ton cœur, ne le communique à personne.

-Pourquoi donc ne puis-je le dire à haute voix, devant les gens ?

-Si tu le divulgues, il libérera celui qui l’aura entendu, mais toi, tu continueras à errer dans ce monde, plein d’ignorance et de douleur.

Ramanuja quitta le maître, grimpa aussitôt sur le toit d’un temple le plus haut. De là il appela la population d’une voix forte ;

-Venez et écoutez bien : le maître m’a donné le puissant mantra qui sauve assurément celui auquel il est transmis.

Entendez-le, répétez-le : « Aum namo narayana. »
Vous l’avez bien entendu ?
« Aum namo narayana. Aum namo narayana ! ».

Le maître aussi l’avait entendu, évidemment. Il fit appeler Ramanuja. Le disciple vint sans tarder.

-Pourquoi, malgré mon avertissement, as-tu divulgué ce précieux mantra sur la place publique ? lui demanda-t-il effaré.

-Je suis prêt à vivre encore mille vies d’ignorance et de douleur si ceux que je vois là, devant moi sur la place, sont tous sauvés dès cette vie, répondit paisiblement le disciple.

(Contes des sages de l'inde - Martine Quentric-Séguy)

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