5 mai 2006
5
05
/05
/mai
/2006
03:37
Le chemin, ???
Le chemin ne se parcourt pas comme un marathon, c’est à chaque instant que nous donnons forme au chemin, c’est à chaque pas un nouveau paysage, de nouvelles découvertes… En marchant sur celui-ci nous apprenons et surtout désapprenons beaucoup de choses… Toutes ses habitudes prises dans notre vie, tout ce que nous croyons savoir et que nous savions mal… Le chemin se parcourt et à chaque instant un nouvel HOMME se dresse et marche.
Pour apprendre à marcher, il faut avoir confiance, pour avoir confiance, il ne faut pas avoir peur, mais il faut être discipliné. Faire ce qu’il faut, quand il faut, ne jamais remettre au lendemain, aller de l’avant…
La discipline fait partie intégrante du chemin, nous ne pouvons faire ce qu’il nous plait, nous ne pouvons courir deci-delà, sans risque. Cette discipline peut nous être conseillée de l’extérieur à un moment, mais elle est aussi en chacun, rien ne s’avère possible sans discipline.
La discipline nous dicte la façon de nous conduire, la morale fondamentale, tout dans la vie du chercheur devient « sacré ». rien n’est accompli par obligation, c’est un hymne à la vie et lorsque tout devient sacré, il n’y a aucune contrainte. La contrainte est une chaîne, un fardeau qui est lié à la peur de perdre nos illusions, le sacré c’est faire notre la liberté et en jouir.
Parce qu’il a tout sacralisé, son dévouement est sans borne, la faiblesse ne l’habite pas, ni la paresse, chaque instant est vécu.
Le lâche est sans cesse attiré, happé par les tentations, ne pensez pas immédiatement à « la chair », la tentation de manger un gâteau, de gagner plus d’argent, de tromper, de faire la méditation plus tard, de prier quand on a peur, de donner quand on désire recevoir… Et il trouve mille excuses pour son geste, il n’a de cesse de chercher à se remplir et à ôter tout ce qui, pour lui, est astreignant.
Le lâche n’accomplit rien dans la joie…
Il se laisse facilement se détourner, n’importe quel prétexte est bon.
Le courage du chercheur ne peut faiblir un seul instant, monter demande un effort constant, une vigilance extrême. Le lâche se laisse aller à ses désirs, aucun effort n’est requis pour se laisser aller à nos penchants.
Pour grimper au sommet d’une montagne les efforts sont constants… Mais descendre est plus simple, moins fatigant… C’est pourquoi, les maîtres disent qu’il faut être un héro pour parvenir au bout du chemin, le héros se vainc lui-même…
Quelques fois, les « ténèbres » ou « l’ombre » nous envahissent, il nous manque de la lumière, du soleil, ce sont les épreuves que nous traversons, les difficultés rencontrées dans la vie.
Le lâche se décourage face à la difficulté qui se présente, il va tenter de l’ignorer, la refouler. Il se laisse envahir par le découragement, il baisse les bras…
Le chercheur laisse la lumière intérieure prendre de plus en plus de place en lui. À chaque « désir » vaincu, un voile est ôté et la lumière brille davantage… Il devient de plus en plus vrai, authentique et les événements extérieurs ont de moins en moins d’emprises sur lui. À chaque pas il découvre un monde merveilleux, fabuleux…
Aditi