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Un Maître se promenait avec un disciple. En chemin, il lui désigna une plante et lui demanda s'il en connaissait le nom.
- La belladone, répondit le disciple. Elle peut tuer celui qui en mange les feuilles.
-Oui, mais elle ne peut tuer celui qui se contente de l'observer, réliqua le Maître.
De même les désirs négatifs ne peuvent causer aucun mal si vous ne vous laissez pas séduire par eux.

c'est l'importance que l'on donne à la pensée négative qui peut nous nuire... l'observation la laisse passer.
 

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L'AMOUR...

OM NAMO BAGHAVATE VASU DEVAYA




Quand je parlerais les langues des hommes et des anges,
si je n’ai pas l’amour,
je suis du bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit.

Quand j’aurais le don de prophétie,
la science de tous les mystères
et toute la connaissance
quand j’aurais même toute la foi
jusqu’à transporter des montagnes,
si je n’ai pas l’amour,
je ne suis rien.


Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres,
 quand je livrerais même mon corps pour être brûlé,
 si je n’ai pas l’amour,
cela ne me sert à rien.

L’amour est patient, l’amour est serviable, il n’est pas envieux ;
 l’amour ne se vante pas,
il ne s’enfle pas d’orgueil,
il ne fait rien de malhonnête,
il ne cherche pas son intérêt,
 il ne s’irrite pas, il ne médite pas le mal,
il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité,
 il pardonne tout, il croit tout, il espère tout,
il supporte tout.

L’amour ne succombe jamais.
Que ce soient les prophéties, elles seront abolies ;
les langues, elles cesseront ; la connaissance, elle sera abolie.
 Car c’est partiellement que nous prophétisons ;
mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel sera aboli.

 trois choses demeurent :
la foi, l’espérance, l’amour ;
 mais la plus grande, c’est l’amour.

Recherchez l’amour

15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 19:24
Si je le pouvais, je deviendrai un vent léger et doux parcourant le monde… Je caresserais les visages et sècherais les larmes amères… Je chasserais les nuages qui assombrissent les cœurs et les esprits, je fredonnerais une douce mélodie aux âmes en détresse pour les voir sourire, la Lumière à nouveau éclairerait leur vie, réchaufferait leur corps endolori.

Ce vent s’appelle AMOUR et je poursuis ce rêve… Apaiser la souffrance.
L’Amour comme le vent ne se voit pas, il s’engouffre partout, impossible de l’emprisonner, sa devise Liberté, impossible de le détruire, tous les possibles lui sont associés.

Croire à mon rêve c’est croire à l’alchimie de la vie, cette alchimie qui transforme le plomb en or. La tristesse plombe la vie, la rend si lourde à porter, détruit le rêve, détruit l’enthousiasme.
L’or est inaltérable, comme l’Amour il peut façonner en un modèle unique, un précieux bijou que chacun porte en lui.

Alors comme la bise matinale qui parcourt le monde et murmure les mots de l’aimé, l’Amour ira là où on l’appelle, parfait instrument du Divin. Dépouillé des émotions et sentiments. Devenant UN avec l’Âme du monde. JE SERAI, une fois mon rêve accompli.

8/4/09 – 6h30

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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 07:06


Je dessine sur le ciel des signes universels.
Pense avec ton âme et tu apercevras,
A quatre pas de chez toi, une étincelle,
Toi qui es la douceur du grand Sahara,
Mon oasis aux mille et une tourterelles.

Amour! Oh oui, à jamais tu le seras.



-emprunté avec l'autorisation de Mounir
http://mens-divinior.blogspirit.com

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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 08:12

poème...

Dis-moi, Quel est ton secret?
Dis-moi, Quel est ton secret??

tu dis que c'est l'Amour
tu dis que c'est aimer

dis moi comment aimer?
dis moi comment prier?

tu dis qu'aimer c'est ouvrir son coeur!
tu dis que prier c'est aimer sans peur!

dis moi comment ne pas avoir peur?
dis moi comment ouvrir mon coeur?

tu dis parce que tu es Moi
tu dis parce que l'autre c'est aussi Moi

distille en moi le secret de Ton coeur

le 28/5/08



- Pour tous ceux qui ne seraient pas allés sur mon autre blog, je mets ce poème avec les commentaires reçus... j'ai trouvé cela très interessant... n'hésitez pas à me faire part de vos pensées...

bonne journée à tous

Aditi


Oui dis le moi

Mais peut on le DIRE
n'est ce pas cela la difficulté ? (ou la mienne ? ;-) )
c'est que cela ne peut que se vivre, il faut se lancer, se lâcher et vivre
seulement ?
???
??
?

bises

Ecrit par : Lung Ta | 29.05.2008


Vivre... oui mais... vivre l'instant... sans pareil, sans pensée, juste être avec ce qui... peut-être est-ce cela le secret??????

bisous...

Ecrit par : Aditi | 29.05.2008


Oui tu as raison, juste être avec ce qui ...
Encore qu'il puisse à mon avis , y avoir des pensées (les pensées, c'est la vie aussi) mais nous ne partons pas dans un déroulement aléatoire pour suivre ces pensées dans le passé, le futur ou le fantasme

Bises et merci de tes textes

Ecrit par : Lung Ta | 29.05.2008


Les pensées!!! oui elles vont et viennent sans cesse, oscillant du passé (qui mort) et dans l'avenir (qui n'est qu'un rêve)... souvent elles ramènent du passé des regrets parfois des souvenirs heureux... mais qu'en est-il de ce passé? Quant à l'avenir!!! comment savoir si ce que nous imaginons arrivera... que de frustrations ...
Oui, les pensées sont comme les nuages lorsqu'ils crèvent la pluie tombe et ils disparaissent ... Appartenaient-ils au Ciel?
Si on ne peut les empêcher de se manifester, nous pouvons tout au moins ne pas y prêter attention, les laisser passer leur chemin...ne pas s'y accrocher, ne pas s'y perdre!
Aditi

 


cela m'inspire cette suite...


... tu dis qu'il n'y a qu'un chose qui soit toujours dans l'instant!
... tu dis que c'est aussi un secret!

... dis moi quel est ce secret


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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 18:33
Kabir dit :    "Cherchez la beauté, elle est partout.
                       La beauté n'est rien d'autre que Dieu caché.
                       Toute beauté est sienne.
                       Quand vous voyez un beau visage, c'est le visage de Dieu.
                       Quand vous regardez dans de beaux yeux, vous pénétrez dans le Temple de Dieu
                       Quand vous voyez une fleur s'ouvrir, c'est une invitation de Dieu
                       Chaque fleur, chaque oiseau, chaque nuage est un rendez-vous avec Dieu...

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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 07:10
[24/12/2007 7:09]


Joyeux Noël !
Mboni Chrismen !
Geseënde Kersfees !
Happy Christmas !
Frohliche Weihnachten !
Gézuar Krishlindjet
Bon Nadal
Shnorhavor Sourp Dzunount
Bon Pasco, Bon Anja
Boas Festas
Feliz Navidad !
Frohe Weihnachten
Happy Christmas
Tezze Iliniz Yahsi Olsun
Sretam Bozic, Hristos se rodi
Shuvo Baro Din
Zalig Kerstfeest
"Z Bozym naradzenniem"
Vessela Koleda
Noeli Nziza,
"Christmas nay hma mue pyaw pa"
Selamat Hari Natal
Feliz Navidad
Feliz Natal
subho baradin
Mboni Chrismen
Sheng Tan Kuai Loh
boas Festas
seun-tan chu-ka-hae-yo
sretan Božić
Eftihismena Christougenna, Noeliniz kutlu olsun ve yeni yili
Mboni Chrismen
Glaedelig Jul
Haid Joule, Rôômsaid Jôule
Mboni Chrismen

 

*******************************
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NOEL
ANNIVERSAIRE DE JESUS

"Vous rappelez vous de mon anniversaire ?
Comme vous le savez tous, la date de mon anniversaire approche.
Tous les ans, il y a une grande célébration en mon honneur et je pense que cette année encore cette célébration aura lieu.

Pendant cette période, tout le monde fait du shopping, achète des cadeaux, il y a plein de publicité à la radio et dans les magasins, et tout cela augmente au fur et à mesure que mon anniversaire se rapproche.

C'est vraiment bien de savoir, qu'au moins une fois par an, certaines personnes pensent à moi.
Pourtant je remarque que si au début les gens paraissaient comprendre et semblaient reconnaissants de tout ce que j'ai fait pour eux, plus le temps passe, et moins ils semblent se rappeler la raison de cette célébration.
Les familles et les amis se rassemblent pour s'amuser, mais ils ne connaissent pas toujours le sens de la fête.

Je me souviens que l'année dernière il y avait un grand banquet à mon honneur.
La table de la salle à manger était remplie de mets délicieux, de gâteaux, de fruits et de chocolats.
La décoration était superbe et il y avait beaucoup de magnifiques cadeaux emballés de manière très spéciale.

Mais vous savez quoi ?
Je n'étais pas invité... J'étais en théorie l'invité d'honneur, mais personne ne s'est rappelé de moi et ils ne m'ont pas envoyé d'invitation. La fête était en mon honneur, mais quand ce grand jour est arrivé, on m'a laissé dehors et ils m'ont fermé la porte à la figure... et pourtant moi je voulais être avec eux et partager leur table.

En réalité, je n'étais pas surpris de cela car depuis quelques années, toutes les portes se referment devant moi.

Comme je n'étais pas invité, j'ai décidé de me joindre à la fête sans faire de bruit, sans me faire remarquer.
Je me suis mis dans un coin, et j'ai observé.
Tout le monde buvait, certains étaient ivres, ils faisaient des farces, riaient à propos de tout.
Ils passaient un bon moment.
Pour couronner le tout, ce gros bonhomme à la barbe blanche est arrive, vêtu d'une longue robe rouge, et il riait sans arrêt : 'ho ho ho!' Il s'est assit sur le sofa et tous les enfants ont couru autour de lui, criant 'Père Noël ! Père Noël !', comme si la fête était en son honneur !

A minuit, tout le monde a commencé à s'embrasser ; j'ai ouvert mes bras et j'ai attendu que quelqu'un vienne me serrer dans ses bras et... vous savez quoi... personne n'est venu à moi.

Soudain ils se sont tous mis à s'échanger des cadeaux.
Ils les ont ouverts un par un, en grande excitation.
Quand tout a été déballé, j'ai regardé pour voir si, peut-être, un cadeau était resté pour moi.

Qu'auriez vous ressenti si, le jour de votre anniversaire, tout le monde s'échangeait des cadeaux et que vous n'en receviez aucun ? J'ai enfin compris que je n'étais pas désiré à cette soirée et je suis parti silencieusement.

Tous les ans ça s'empire.
Les gens se rappellent seulement de ce qu'ils boivent et mangent, des cadeaux qu'ils ont reçu et plus personne ne pense a moi.
J'aurais voulu pour la fête de Noël cette année que vous me laissiez rentrer dans votre vie.

J'aurai souhaité que vous vous rappeliez qu'il y a plus de 2000 ans de cela, je suis venu au monde dans le but de donner ma vie pour vous.

Car je ne vous ai pas oublié, je vous aime très fort !
Jésus

Message reçu par : http://amourdelumière.fr


                 Je ne pourrais jamais oublier qu'Il est né pour nous montrer le Chemin à parcourir pour Aimer... Je ne pourrais jamais oublier car je suis née moi aussi le 25 Décembre. Je ne peux oublier que s'il n'avait pas de toit, Il possedait l'Amour... Laissons une petite place pour l'Amour ce soir...  Aditi

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14 août 2006 1 14 /08 /août /2006 09:01


AVONS-NOUS DU TEMPS À PERDRE avec des futilités,
avec le non-amour, la médisance ou la critique,
Avec la fainéantise ou les désirs incessants,
Qui nous laissent indolents…
L’espace d’un instant…
Prenant cela pour le bonheur.
Avons-nous du temps à perdre à regarder l’autre vivre son temps ?
Qui suis-je pour me croire au-dessus
Du genre humain…
Qui es-tu toi, qui te permets de juger tout un chacun ?…
Tu regardes vivre l’autre
Pour t’oublier…

Tu n’es pas un Sage si tu passes ton temps à maudire et mots dire…

Ignorant, délaisse les foutaises…
Tu te perds dans la fournaise
De tes désirs, ils t’assassinent
Ils sont ton cimetière.
Car ne sont que chimères.
Tu n’es qu’un passant sur une terre qui t’est étrangère…
Car d’où tu viens rien ne t’appartiens….
Qui es-tu pour dire à l’autre : tu n’es pas chez toi…
Qui es-tu pour te croire chrétien, juif ou musulman ?
Qui est-tu pour te permettre de blesser l’enfant qui est dans ton cœur ?
Qui es-tu pour te croire immortel ?
Ton corps n’est qu’un véhicule,
Prêté un temps seulement

As-tu du temps à perdre à la critique, au qu’en dira-t-on ?

As-tu du temps à perdre pour t’attacher à ce qui est impermanent ?

À ce qui, sans cesse, est voué au changement ?

Ne te laisse pas prendre dans les mailles tissées finement par Maya

Tout cela n’est qu’ignorance de la VIE

Il lui suffit d’ôter son souffle,
Pour que ce corps ne soit qu’une carcasse vide.
Sans Lui, tu ne peux vivre.
Sans le souffle divin,
Que tu crois tiens
Tu n’es rien…

Au-delà de tout cela règne l’Amour
Immortel,
Embellissant les plus sombres jours
De l’homme vieillissant
Sans tristesse, sans regret…
Quitte ce monde d’illusions
Fixe ton esprit sur Lui
Qui seul t’apportera le Bonheur…

En t’unissant à Lui
Tes tourments disparaissent
Car son Amour tient sa promesse.
Ton esprit fixé sur le désir tisse ton malheur…
Ton esprit fixé sur Lui te donnera le Bonheur…

Qu’est-ce le bonheur, sinon la Liberté
Et quoi d’autre que l’Amour
Peut te la donner…

Aime sans choisir qui aimer
Donne sans choisir à qui donner
Ouvre ton cœur et tes bras sans aucun choix
Jamais tu ne le regretteras

On te dira fou... mais qu’est-ce la folie de Dieu ?
Sinon d’aimer sans condition…
Marche, n’erre plus
Car sans but, on erre.
Passe ton chemin, voyageur de Lumière
Ne cherche pas les honneurs à tout prix
Ne cherche pas la reconnaissance des hommes
Ne cherche plus ta place
La terre entière est ta patrie
Ôte les barrières de la peur
Plonge dans l’Océan de Béatitude
Sans te retourner,
Tout, alors, te sera donné…
Tu participeras à l’Oeuvre
Ta vie sera Lumière
Ta Vie sera LA VIE
Tu seras LUI

Aditi- 14/8/06
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6 août 2006 7 06 /08 /août /2006 07:38
JE SUIS CELUI qui voit
JE SUIS CELUI qui entend

JE SUIS l'effort
et le non-effort

JE SUIS la pensée
et la non-pensée

JE SUIS l'inspir
et l'expir

JE SUIS le vent
et, dans le feuillage, son chant

JE SUIS l'Océan
et son rivage

JE SUIS la montagne
et la plaine

JE SUIS la pluie
et le soleil

JE SUIS la parole
et le silence

JE SUIS l'ombre
et la lumière

JE SUIS la vie
et la mort

JE SUIS les larmes
et la joie

JE SUIS ton bonheur
si tu ME suis

De toute éternité
MOI SEUL
JE SUIS


Aditi
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25 juillet 2006 2 25 /07 /juillet /2006 11:48

par

 

 

Robertine BARRY

 

 

 

 

« Doulce est la mort qui vient en bien aimant. »

Vieux poème français.

 

Au matin du premier jour de l’an 953, sainte Berthalde, abbesse perpétuelle et générale à l’abbaye des Bénédictines de Poitiers, se leva comme à l’ordinaire et, suivie de la communauté, alla prier Dieu et sainte Radegonde, la fondatrice, en la chapelle du monastère.

Puis, rassemblant toutes les religieuses dans la vaste salle du chapitre aux fenêtres ogivales, Berthalde commanda qu’on jetât sur sa robe blanche et son surplis de fine toile bien empesée, le grand habit noir des solennités, et la croix de son ordre sur la poitrine, la crosse abbatiale dans la main droite, elle dit :

« Mes soeurs, – et sa voix douce ne tremblait pas – j’ai une nouvelle à vous communiquer. Vous savez toutes que notre père, saint Benoît, avertit de l’approche de la mort ses filles bien-aimées. Or cette nuit, j’ai reçu l’avertissement céleste que le second jour de la nouvelle année ne devait plus se lever pour moi... Mes soeurs, bénissons le Seigneur et remerciez-le en mon nom. »

Des sanglots gonflèrent les poitrines des assistantes, car Berthalde était chérie de toutes et la sainteté de sa vie la faisait vénérer de sa communauté. D’un commun accord, se précipitant auprès de l’abbesse, les religieuses l’entourèrent de leurs bras comme pour lui faire un rempart contre la mort.

Avec tendresse, avec bonté, Berthalde essaya de les consoler. Là-haut, leur disait-elle, elle ne cesserait de prier pour elles, et le monastère continuerait de garder intactes les traditions du passé sous son égide invisible mais protectrice.

Les pleurs ne cessaient de couler. Cependant, l’heure avançant, l’abbesse commanda d’un ton grave :

« La règle ne doit pas être oubliée par ce que je viens de vous annoncer. Que chacune de vous retourne à ses occupations ; quand mon heure dernière aura sonné, je vous rappellerai auprès de moi. »

Obéissantes et soumises, les Bénédictines se dispersèrent dans les différentes parties du monastère où le devoir les appelait. Seule, une jeune novice, Ilda, la blonde enfant du prince de Souabe qui, quelques mois auparavant, avait perdu son fiancé tué dans un tournoi, demeura gémissante aux pieds de Berthalde.

« Oh ! ma mère, disait-elle, vous seule trouviez à me dire les paroles qui consolent... Quand vous serez partie, qui donc me restera ? »

Une immense pitié envahit le coeur de Berthalde : relevant la jeune fille jusqu’à son coeur, elle l’y retint quelques instants.

« Qui vous restera ? dit-elle enfin, Dieu, ma fille. Seul il est resté à toutes celles qui souffrent. »

Et Ilda, levant ses yeux sur ceux de Berthalde, aperçut dans leurs prunelles comme le secret d’une douleur plus grande que la sienne, demeurée jusqu’alors insoupçonnée, et elle s’éloigna à son tour, sans rien ajouter.

Berthalde, enlevant les insignes de son autorité, alla une dernière fois à ses doctes livres latins achever de traduire le chapitre commencé ; puis, déposant la plume, elle prit le pinceau et à l’enluminure inachevée, ses doigts délicats, amenuisés par ce travail quotidien, passèrent la couleur bleue au manteau de la Vierge. C’était la dernière page. Berthalde sourit en ensevelissant le missel, aux larges fermoirs d’or, dans la riche cassette qui lui était destinée. L’abbesse ne comptait que trente-six ans, le missel avait sept cent quatre-vingt-treize feuillets. Sa vie avait été bien remplie.

Le soleil terminait sa course ; le vent du soir grondait dans la plaine quand Berthalde se retira dans sa cellule pour y mourir.

Avant de convier ses filles à ses noces éternelles, l’abbesse fit venir la doyenne du chapitre claustral et lui parla en ces termes :

« Ma soeur, Dieu m’est témoin que la mort ne m’effraie pas, mais il m’est pénible en ce moment de ne pas recevoir l’absolution suprême d’un ministre du Christ.

– Hélas ! fit la doyenne, le chapelain, dom Guéranger, appelé hier, comme vous le savez, auprès du chevalier Siffroi en danger de mort, n’est pas encore revenu. Mais vous dont la vie et les austérités n’ont été que des sujets d’édification pour nous toutes, vous, qui êtes jugée digne d’occuper une place parmi les élus, vous êtes en grâce avec Dieu et pouvez mourir sans ce dernier secours.

– Écoutez, ma soeur, reprit Berthalde, autour des yeux de laquelle une cernure violette étendait déjà des ombres, oui, j’ai servi le Seigneur avec zèle et fidélité, mais je crains aussi de l’avoir offensé par un souhait qui s’échappa une fois de mes lèvres alors que, prosternée aux pieds de son tabernacle, j’osai lui demander de revoir avant de mourir, ne fût-ce qu’un instant, celui que j’ai tant aimé aux jours de ma jeunesse et qu’il m’a fallu quitter pour venir m’ensevelir dans ce cloître... Depuis ce voeu trop humain, j’ai macéré mon corps et fait jeûner ma langue ; j’ai espéré que Dieu m’avait pardonné, mais au moment de paraître devant sa majesté divine, le remords m’obsède et je voudrais de nouveau confesser ma faute... »

La doyenne, interdite, ne savait plus que répondre. La théologie savante de dom Guéranger, seule, aurait pu ramener la paix dans l’esprit de l’abbesse expirante.

Autour de la couche funèbre, les Bénédictines, maintenant en prières, suppliaient le Dieu tout-puissant de recevoir en son sein l’âme de sa servante Berthalde. Déjà, la mort, du bout de son aile, avait effleuré le front glacé de la sainte quand, à la porte de l’abbaye, un pèlerin vint brusquement frapper.

La soeur tourière courut ouvrir. C’était le moine Éginhard qui, revenant de la Palestine où il avait séjourné de longues années, et passant par le monastère, avait été intérieurement pressé, disait-il, de s’arrêter.

« Ma mère, fit la doyenne s’approchant de Berthalde, vous êtes exaucée. Dieu vous envoie son délégué pour qu’il vous bénisse avant de mourir. »

Berthalde lentement souleva ses paupières, et sa figure tout entière s’illumina radieusement comme d’un halo, car, dans le moine qui s’avançait, elle reconnut celui qu’elle avait jadis aimé.

Ses yeux, avant de se refermer pour toujours, s’emplirent de la vision chère, et ses lèvres murmurèrent dans un dernier souffle :

« Dieu m’a pardonnée... déjà, je goûte la joie du Paradis... »

Ainsi mourut sainte Berthalde, abbesse perpétuelle et générale, le premier jour de l’an 953.

 

 

Robertine BARRY, Fleurs champêtres, 1895.

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28 mai 2006 7 28 /05 /mai /2006 09:12

MAMAN !!!

C’est doux, c’est un simple mot
Qui exprime tout l’amour
Qu’on lui porte.

Si l’on a mal,
C’est « maman »
Que l’on crie
Si l’on est heureux,
C’est à maman,
Qu’on le dit
L’enfance se passe
Avec maman

C’est la plus belle,

C’est la plus tendre,
C’est elle qui cajole,
C’est elle qui console,
C’est elle qui nous endort,
C’est elle qui nous rend fort,
Son amour est notre sève
Elle sait nous parler
Ou ne rien dire,
Elle accepte tout,
Elle endure tout,
Elle veut notre bonheur.
Tout au long de notre vie,
Elle nous accompagne,
Dans nos joies,
Dans nos peines,
Partout, même en son absence,
Sa voix toujours,
Nous entendrons.

26/1/79
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28 mai 2006 7 28 /05 /mai /2006 07:13


Maman

À toi, je confie mon cœur et mon amour,
À toi j’offre les fleurs de mon paradis,
Mon petit capricorne…
Ah !!! il est vrai, que tes yeux reflètent la soie
De tes bras.
Mais, où sont-ils, un week-end par mois ?
Quand tu n’es pas là ?
Aucun autre bras, ne sont adaptés à Moi…
À mon amour,
Pour toujours,
À ma Maman chérie…

yahel

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