5 avril 2006
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Un jour, se promenant de-ci delà à la recherche d’une demeure de son choix, un voleur entra dans une très belle maison. Tout avait l’air parfait. Il décida que cette maison lui appartiendrait désormais.
Il posa ses bagages et commença à visiter les lieux. Il vit ainsi ce qu’il lui serait possible de faire ouvertement, ou en cachette, laissant penser qu’un autre pouvait habiter ici…
Lorsqu’il arriva au cœur de la maison, la chambre du propriétaire, il vit que celui-ci se reposait comme un enfant dans le sein de sa mère… Il avait l’air heureux, épanoui, sans crainte.
Il comprit tout de suite que malgré les apparences, il n’en était pas moins propriétaire, doucement, il s’approcha et le ballonna si fort que celui-ci ne put plus parler… Ni appeler, tout juste pouvait-on sentir son souffle. Mais il n’était plus dangereux.
Car, décidé, de vivre ici en permanence, il ne pouvait laisser la liberté à ce personnage…
Il prit donc son apparence, ses vêtements, sa façon de parler… Ainsi personne ne verrait que c’était un usurpateur… Car tout réside dans l’apparence pour le monde ! Année après année, il fignola son personnage. Il arriva même à persuader tout son entourage qu’il était l’unique propriétaire. Il se prenait pour la maison… C’était SA maison… Et la plupart du temps personne ne voyait la supercherie…
C’est qu’il devint maître dans l’art de tromper ! Comment voir qu’il n’était pas le propriétaire ?
Ainsi, en est-il de l’égo qui usurpe la place du Divin en nous. Il nous illusionne, Maya est son amie. Il nous fait croire que nous sommes le corps, les sentiments, les peurs, les pensées… Et nous nous laissons prendre à son jeu. Son but nous éloigner de la chambre où le divin, la vie, la lumière (comme vous voulez) dort, prisonnier des concepts, des idéaux… De temps en temps, le temps d’une intuition, Il nous fait signe… Mais nous sommes souvent sourds à ses injonctions, la raison qui raisonne, bien sûr, nous dit alors : mais fait attention, tu divagues…
Le temps passe nous croyons grandir. L’esprit ambitieux se répand, telle la poussière. Et peu à peu nous perdons notre enthousiasme, notre joie de rire… pour rien. Nous voulons tout expliquer, tout régenter. Nous sommes piégés.
Sacré égo qui peut aussi devenir « spirituel » de belles phrases, de beaux sermons… bla… bla… bla…
Il parle, parle, parle…
De tous, le plus dangereux pour soi-même est l’égo spirituel. Nous nous croyons alors très sage… Nous pensons nous suffire à nous-mêmes, nous n’avons besoin de personne et surtout pas d’un Maître.
Cependant, la rencontre bénie avec un Maître nous libérera de l’imposteur…
Bien sûr la bataille entre l’imposteur et le Maître est sans pitié… L’imposteur devra laisser la place libre…
Lorsque le Maître est libéré alors le bonheur est assuré. Son parfum, son amour coulent en nous…
Le 5 Avril 2006-04-05 -Aditi
Il posa ses bagages et commença à visiter les lieux. Il vit ainsi ce qu’il lui serait possible de faire ouvertement, ou en cachette, laissant penser qu’un autre pouvait habiter ici…
Lorsqu’il arriva au cœur de la maison, la chambre du propriétaire, il vit que celui-ci se reposait comme un enfant dans le sein de sa mère… Il avait l’air heureux, épanoui, sans crainte.
Il comprit tout de suite que malgré les apparences, il n’en était pas moins propriétaire, doucement, il s’approcha et le ballonna si fort que celui-ci ne put plus parler… Ni appeler, tout juste pouvait-on sentir son souffle. Mais il n’était plus dangereux.
Car, décidé, de vivre ici en permanence, il ne pouvait laisser la liberté à ce personnage…
Il prit donc son apparence, ses vêtements, sa façon de parler… Ainsi personne ne verrait que c’était un usurpateur… Car tout réside dans l’apparence pour le monde ! Année après année, il fignola son personnage. Il arriva même à persuader tout son entourage qu’il était l’unique propriétaire. Il se prenait pour la maison… C’était SA maison… Et la plupart du temps personne ne voyait la supercherie…
C’est qu’il devint maître dans l’art de tromper ! Comment voir qu’il n’était pas le propriétaire ?
Ainsi, en est-il de l’égo qui usurpe la place du Divin en nous. Il nous illusionne, Maya est son amie. Il nous fait croire que nous sommes le corps, les sentiments, les peurs, les pensées… Et nous nous laissons prendre à son jeu. Son but nous éloigner de la chambre où le divin, la vie, la lumière (comme vous voulez) dort, prisonnier des concepts, des idéaux… De temps en temps, le temps d’une intuition, Il nous fait signe… Mais nous sommes souvent sourds à ses injonctions, la raison qui raisonne, bien sûr, nous dit alors : mais fait attention, tu divagues…
Le temps passe nous croyons grandir. L’esprit ambitieux se répand, telle la poussière. Et peu à peu nous perdons notre enthousiasme, notre joie de rire… pour rien. Nous voulons tout expliquer, tout régenter. Nous sommes piégés.
Sacré égo qui peut aussi devenir « spirituel » de belles phrases, de beaux sermons… bla… bla… bla…
Il parle, parle, parle…
De tous, le plus dangereux pour soi-même est l’égo spirituel. Nous nous croyons alors très sage… Nous pensons nous suffire à nous-mêmes, nous n’avons besoin de personne et surtout pas d’un Maître.
Cependant, la rencontre bénie avec un Maître nous libérera de l’imposteur…
Bien sûr la bataille entre l’imposteur et le Maître est sans pitié… L’imposteur devra laisser la place libre…
Lorsque le Maître est libéré alors le bonheur est assuré. Son parfum, son amour coulent en nous…
Le 5 Avril 2006-04-05 -Aditi