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2 septembre 2006
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Celui qui désire grandir s’occupe et regarde ses propres erreurs, il n’a pas de temps à perdre pour critiquer les erreurs des autres qui sont peut-être moindre que les siennes. La spiritualité est une affaire personnelle et chacun doit découvrir en « lui » les failles et ne pas chercher au travers de la critique ou tout autre malveillance,de se voiler la face en se trouvant des excuses. Il est plus facile d’abaisser l’autre que de s’élever soi-même…
Plus facile de voir la paille dans l’œil de son voisin que la poutre dans le sien.
Car, souvent, pour se rassurer l’homme se compare à un autre qui en apparence est moins « évolué » spirituellement.
La difficulté du Chemin c’est de refuser que la poutre qui est dans notre œil puisse nous laisser penser que l’autre est moins que « moi ». C’est accepter la réprimande du Maître, qui lui, voit tout, c’est briser l’orgueil, c’est refuser de se leurrer et de croire que nous détenons la vérité, c’est aussi savoir se taire plutôt que dire n’importe quoi.
Ce Chemin demande des « efforts » de vigilance, d’attention, incessants. Car la porte du Royaume est fermée aux fainéants, aux menteurs, aux hypocrites… (fermée dans le sens : nous ne pouvons atteindre la « réalisation » si…)
L’homme qui, avec sincérité, marche sur le chemin, connaîtra ce qu’il est en mesure de recevoir et d’assimiler, chaque chose en son temps… car le savoir n’est que leurre, l’intellect est plein de cela, la connaissance a besoin d’être mise en pratique pour être digérée.
La pureté du « cœur » est une condition pour être disciple… le disciple applique la Connaissance mais ne dit pas : je ferai ceci ou cela, je veux parvenir à… et en contrepartie ne fait que ce qui lui plait.
Apprenez à faire de votre vie une parole vivante, apprenez à AIMER .
ADITI (L'enseignement du Maître)
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