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Un Maître se promenait avec un disciple. En chemin, il lui désigna une plante et lui demanda s'il en connaissait le nom.
- La belladone, répondit le disciple. Elle peut tuer celui qui en mange les feuilles.
-Oui, mais elle ne peut tuer celui qui se contente de l'observer, réliqua le Maître.
De même les désirs négatifs ne peuvent causer aucun mal si vous ne vous laissez pas séduire par eux.

c'est l'importance que l'on donne à la pensée négative qui peut nous nuire... l'observation la laisse passer.
 

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L'AMOUR...

OM NAMO BAGHAVATE VASU DEVAYA




Quand je parlerais les langues des hommes et des anges,
si je n’ai pas l’amour,
je suis du bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit.

Quand j’aurais le don de prophétie,
la science de tous les mystères
et toute la connaissance
quand j’aurais même toute la foi
jusqu’à transporter des montagnes,
si je n’ai pas l’amour,
je ne suis rien.


Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres,
 quand je livrerais même mon corps pour être brûlé,
 si je n’ai pas l’amour,
cela ne me sert à rien.

L’amour est patient, l’amour est serviable, il n’est pas envieux ;
 l’amour ne se vante pas,
il ne s’enfle pas d’orgueil,
il ne fait rien de malhonnête,
il ne cherche pas son intérêt,
 il ne s’irrite pas, il ne médite pas le mal,
il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité,
 il pardonne tout, il croit tout, il espère tout,
il supporte tout.

L’amour ne succombe jamais.
Que ce soient les prophéties, elles seront abolies ;
les langues, elles cesseront ; la connaissance, elle sera abolie.
 Car c’est partiellement que nous prophétisons ;
mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel sera aboli.

 trois choses demeurent :
la foi, l’espérance, l’amour ;
 mais la plus grande, c’est l’amour.

Recherchez l’amour

6 avril 2006 4 06 /04 /avril /2006 09:15
Bonjour!

J'avais enregristré cette page le 2/4/06, pour l'envoyer plus tard. Hier, j'ai enregistré l'emission de JL Delarue... Aujourd'hui je découvre l'enregistrement et de quoi parle-t-il? de la culpabilité... J'ai regardé l'emission... et bien sûr, ce qui est écrit ci-dessous est ce qui serait super... si nous y arrivons... parmi toutes ces personnes certaines y sont parvenues, d'autres non...  Et je veux seulement dire que ce qui est juste dans l'absolu n'est pas forcément possible au jour le jour... car ainsi est la vie... Bien sûr, il ne s'agit nullement de juger qui que ce soit...
aditi


CULPABILITE    Sentiment profond d’avoir fait une erreur...   remords... cependant, je ne peux changer ce qui est ou a été...

    La culpabilité nous fait entrer dans un cercle vicieux de désespoir et d’autodestruction qui nous prive de toute “lucidité” face à nous et aux situations que nous vivons.
    
    Ce sentiment est cependant très utile afin de prendre conscience de nos erreurs. Nous comprenons que nous sommes responsables. Les erreurs doivent nous servir de leçon et nous aider à poursuivre notre route pour éviter de tomber dans les mêmes pièges.

    Quand si le sentiment de culpabilité perdure nous nous accrochons aux erreurs commises dans le passé, nous passons à côte de l’instant présent. Quand le mental ambitieux se met à fonctionner, nous perdons contact avec la Réalité de l’Instant...

    Cette réalité est le Paradis... L’Instant présent est le Paradis.

    La culpabilité nous fait perdre le goût de vivre car elle détruit la joie.  Que le mental coure après les vertus ou les péchés, ce ne sont que des pensées, effectivement ce qui peut être vertu pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre et idem pour le péché...

    Une fois de plus ce n’est qu’un “idéal”  positif ou négatif et non la Réalité.

    Les personnes "immatures" n'ont aucun sentiment de culpabilité. Par contre la maturité fait que nous sommes conscients de nos erreurs, le sentiment de culpabilité nait alors... Il ne doit être qu'un tremplin vers la transformation intérieure.


   (immatures dans le sens où elles n'ont aucune conscience de leur erreur... )

   Aditi


 
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6 avril 2006 4 06 /04 /avril /2006 08:18
IMMATURE

    C’est lorsque la personnalité intérieure ne s’est pas développée.
    C’est l’égo qui s’est développé, le corps, l’intellect... Ce qui rend les personnes immatures c’est parce que le “cœur”, “l’amour”,  la compassion ne se sont pas développées.
    Ainsi donc, l’homme qui croît être mature ne l’est point dans son comportement. Il s’accroche au passé.

Amma dit : Ses paroles et ses actes ont leurs racines dans le passé.
    La véritable maturité se développe quand vous abandonnez l’égo et que vous arrêtez de vous réfugier dans le passé.

BASE - FONDEMENT  instable.
   
    Les fondations d’une vie c’est l’Amour... Ces fondations doivent être fortes sinon...

Or, l’enfant qui est “puni” peut se sentir “rejeté” si on ne lui explique pas “pourquoi” on le punit...

Deux parents qui se déchirent et prennent l’enfant en otage, l’enfant ne peut se sentir en “sécurité”

L’enfant à qui l’on dit “je t’aime quand tu es comme ceci ou comme cela” va adopter une attitude pour être “aimé”... Il est donc “aimé” SOUS condition, cela créé l’”instabilité”

S’il est grondé alors qu’il n’a rien fait : l’enfant ressent une “injustice” encore une fois il se sent “rejeté”

Les moqueries dont il fait preuve en famille  puis à l’école provoquent la “honte”. Il se sent rabaissé.

IMMATURE     être influencé par les idées, les pensées des autres
Instabilité psychologique... affective...

    On est donc “dépendant”... lié à l’autre... nous vivons à travers l’autre parce que nous manquons de confiance...

   
MANQUE DE CONFIANCE EN SOI

    Quel est ce manque? - manque de stabilité, nous ne sommes pas “complet”...

    Qu’est-ce que la confiance?  - la complétude... “quand on a confiance, on se laisse aller... on croit... C’est l’”abandon” de la résistance en nous...
    Nous résistons quand nous pensons que nos peurs sont réelles...

    Nous avons une mauvaise image de nous-mêmes...; mais qui a construit cette image?...  l’éducation...
Nous existons par l’autre parce qu’il représente un idéal, nous ne voyons pas forcément l’autre tel qu’il est... mais comme quelqu’un d’invincible, un héros... c’est l’image que nous aimerions incarnée. Nous ne nous acceptons pas, nous surimposons l’image de l’autre qui nous donne le courage d’être...

    Quand nous manquons de confiance en soi et que l’on trouve quelqu’un qui est l’image que l’on  vénère étant sous influence, nos forces sont “décuplées”... mais il peut y avoir drame en ce sens que l’autre peut nous faire faire n’importe quoi car nous voulons lui prouver que nous sommes capables d’être ce qu’il attend que nous soyons. Ainsi même “mort de peur” nous sommes capables de nous dépasser, faire n’importe quoi... d’où le danger.

Quelqu’un de MATURE est quelqu’un qui sait se gouverner, chez qui les fondations sont solides... il a confiance en lui parce que son image est belle.

Quelqu’un d’IMMATURE par son manque de confiance en lui se sent abandonné, rejeté... l’abandon est vécu comme une mort... le rejet fait penser à la mort.


MATURITÉ = OBÉISSANCE CONFIANTE :
-  Apprentissage
-  Se mettre à l’école de…mais ne pas devenir SON esclave
-  Faire l’expérience pour Connaître les fruits de la pratique

IMMATURITÉ = SOUMISSION AVEUGLE :
-  Obéir sans poser de questions
-  Être sans objectivité être esclave de l’Autre
-  Ne pas avoir confiance en Soi   

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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 10:18

Le seva* est sauveur

La manière de passer d’une conscience individuelle à une conscience universelle est de partager les peines et les joies des autres. Au fur et à mesure que vous grandissez, votre conscience devrait elle aussi grandir. Lorsqu’avec le temps, vous vous épanouissez dans la connaissance, la dépression devient impossible. Votre source la plus profonde est la joie.

Le moyen de surmonter ses souffrances personnelles est de partager la souffrance universelle. Le moyen d’augmenter sa joie personnelle est de partager la joie universelle. Au lieu de penser : « Et moi alors ? Que pourrais-je bien tirer de ce monde ? » demandez-vous : « Que puis-je faire pour le monde ? ». Lorsque chacun voudra apporter sa contribution à la société de façon désintéressée, on obtiendra une société divine. Il nous faut cultiver, éduquer notre conscience individuelle afin de nous épanouir avec le temps dans la Connaissance, et passer de : « Et moi alors ? » à : « Quelle contribution  puis-je apporter au monde ? »

Si vous n’avez pas de belles expériences en méditation, faites  plus de seva ! Vous en obtiendrez du mérite, et votre méditation en sera plus profonde. Lorsque vous contribuez à soulager ou à libérer quelqu’un grâce au seva, de bonnes vibrations et des bénédictions viennent à vous.

Le Seva engendre du mérite,

Le mérite permet d’entrer plus profondément en méditation,

La méditation vous redonne le sourire.

 13 juin 1993 - SRI SRI RAVI SHANKAR

*service
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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 10:10
    Un jour, se promenant de-ci delà à la recherche d’une demeure de son choix, un voleur entra dans une très belle maison. Tout avait l’air parfait. Il décida que cette maison lui appartiendrait désormais.
    Il posa ses bagages et commença à visiter les lieux. Il vit ainsi ce qu’il lui serait possible de faire ouvertement, ou en cachette, laissant penser qu’un autre pouvait habiter ici…

    Lorsqu’il arriva au cœur de la maison, la chambre du propriétaire, il vit que celui-ci se reposait comme un enfant dans le sein de sa mère… Il avait l’air heureux, épanoui, sans crainte.

    Il comprit tout de suite que malgré les apparences, il n’en était pas moins propriétaire, doucement, il s’approcha et le ballonna si fort que celui-ci ne put plus parler… Ni appeler, tout juste pouvait-on sentir son souffle. Mais il n’était plus dangereux.
Car, décidé, de vivre ici en permanence, il ne pouvait laisser la liberté à ce personnage…
Il prit donc son apparence, ses vêtements, sa façon de parler… Ainsi personne ne verrait que c’était un usurpateur…  Car tout réside dans l’apparence pour le monde !  Année après année, il fignola son personnage.    Il arriva même à persuader tout son entourage qu’il était l’unique propriétaire. Il se prenait pour la maison… C’était SA maison… Et la plupart du temps personne ne voyait la supercherie…
C’est qu’il devint maître dans l’art de tromper ! Comment voir qu’il n’était pas le propriétaire ?

Ainsi, en est-il de l’égo qui usurpe la place du Divin en nous. Il nous illusionne, Maya est son amie. Il nous fait croire que nous sommes le corps, les sentiments, les peurs, les pensées… Et nous nous laissons prendre à son jeu. Son but nous éloigner de la chambre où le divin, la vie, la lumière (comme vous voulez) dort, prisonnier des concepts, des idéaux…  De temps en temps, le temps d’une intuition, Il nous fait signe… Mais nous sommes souvent sourds à ses injonctions, la raison qui raisonne, bien sûr, nous dit alors : mais fait attention, tu divagues…
    Le temps passe nous croyons grandir. L’esprit ambitieux se répand, telle la poussière. Et peu à peu nous perdons notre enthousiasme, notre joie de rire… pour rien. Nous voulons tout expliquer, tout régenter. Nous sommes piégés.
    Sacré égo qui peut aussi devenir « spirituel » de belles phrases, de beaux sermons…  bla… bla… bla…
Il parle, parle, parle…  
    De tous, le plus dangereux pour soi-même est l’égo spirituel. Nous nous croyons alors très sage… Nous pensons nous suffire à nous-mêmes, nous n’avons besoin de personne et surtout pas d’un Maître.

    Cependant, la rencontre bénie avec un Maître nous libérera de l’imposteur… 
    Bien sûr la bataille entre l’imposteur et le Maître est sans pitié…  L’imposteur devra laisser la place libre…
    Lorsque le Maître est libéré alors le bonheur est assuré. Son parfum, son amour coulent en nous…

Le 5 Avril 2006-04-05 -Aditi

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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 05:30
    
    C’est à la croisée des chemins de solitude et de silence que je puis te retrouver, où je peux être Toi... Toi dont le visage resplendis de ce silence amoureux. L’homme cherche de la compagnie pour exister. Dieu recherche la solitude. Le solitaire cherche dieu; parfois désespérément, parfois dans une joie remplie d’Amour.
    Le Chemin qui mène à Dieu ne fait quelques centimètres et cependant l’homme marche dans de lointaines contrées pour le trouver... Lorsque l’appel a été entendu nous croyons qu’il est extérieur, et nous cherchons ce doux murmure toujours ailleurs, l’homme n’a pas conscience que ce doux murmure vient de son cœur.
    Nous aimons l’amour, mais nous n’aimons pas aimer... Aimer est si difficile! Combien y parviennent? Et pourtant les lèvres sans cesse s’entr'ouvent pour dire “j’aime”... “je t’aime”.
    Prendre ce mot et comprendre ce qu’il dit, ce qu’il implique. “J’aime” disent les hommes et leur don n’est qu’égoïsme, peur, jalousie... “J’aime” cela implique le don de soi sans aucune restriction, il n’y a pas de ...”j’aime, mais...” dans l’Amour véritable, dans l’Amour de Dieu, il n’y a que j’aime.
    Le don, cela est gratuit, lorsque l’on donne on ne peut plus marchander sinon l’on vend, on troque. Les niveaux de conscience entre le don et le troc sont différents... Que puis-je donner? Le don est un présent, un cadeau, non pas qui “me” satisfait mais dans l’unique but de “satisfaire” l’autre. Puisque tout nous est “prêté” sur cette terre, comment pouvons-nous donner? Quelle est la réalité d’un don d’argent ou autre? en fait nous ne faisons que rendre... quelque chose qui nous a été prêté... un temps. Nous ne donnons jamais réellement. Donner sa vie à Dieu n’est que pure vanité puisqu’Il nous a créé! Quelle est cette part de nous-mêmes qu’Il n’a pas crée? La Création divine est perfection cependant l’homme transforme par son “moi” cette perfection et la tente de son désir de se croire tout puissant, l’égal de Dieu.
    La peur, l’incertitude, la colère, etc... sont une fabrication humaine et toute émanant d’un seul point le désir de posséder, nous avons peur dès que nous prenons conscience que nous risquons de perdre ce que nous désirons posséder.
    Notre liberté, qu’est-elle? une possession matérielle de l’esprit... Le don de notre égo est la seule vraie liberté... l’homme peut enfin se fondre, se dissoudre dans l’Amour Divin. Ce n’est que lorsque nous nous détachons de l’image que Dieu vit en nous, que lorsque nous allons au-delà que Christ se manifeste. Dans la splendeur d’une aurore, nous plongeons dans l’Océan de Beauté, là, nous rencontrons Dieu, lorsque tout s’efface, lorsque la beauté nous rend silencieux, de ce silence profond qui nourrit Dieu.
Aimons le silence, aimons ce dénuement, alors nous aimerons.

    "Dans le silence, Il nous écoute, Il nous parle "- Sr Thérésa.

    Nous ne pourrons nous mettre en Présence de Dieu sans un silence intérieur et extérieur. Nous devons nous habituer au silence de l’esprit, des yeux, de la langue. Dieu est l’ami du Silence. Le silence nous donne un regard neuf sur toutes choses. L’essentiel n’est pas ce que nous disons, mais ce que dieu nous dit et ce qu’Il dit à travers nous. Jésus attend toujours en silence.
Dieu joue à cache cache pour affermir l’Amour dans le cœur humain.  Dieu aime jouer avec toute la malice et la pureté de l’enfant qui se cache pour avoir la joie que sa mère le retrouve...

    Est-il possible d’entendre la voix de l’Aimé dans le brouhaha des villes ou dans les discothèques?  L’extérieur hurle des propos discordants, nos oreilles finissent par ne plus entendre.
    L’Aimé murmure à notre cœur des mots d’une infinie douceur, d’une infinie tendresse, ceux que nous attendons parfois toute une vie et qui nous seraient dits par une bouche humaine, mais, inlassablement Dieu nous murmure des mots d’Amour et d’Eternité.
    Comment recevoir si ce n’est dans le Silence intérieur, silence du mental. Dieu ne peut se faire entendre dans la cohue des pensées qui se bousculent, se disputent!!! La connaissance ne peut être donné avec des mots, ce nous entendons avec nos oreilles emplies un plus la bibliothèque de notre intellect, que nous consultons parfois... mais la connaissance est vivante, vivifiante, dans l’instant... Cette connaissance, renaissance  est alors inscrite dans notre chair, car elle est expérience de Dieu.

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4 avril 2006 2 04 /04 /avril /2006 14:04

Il est recommandable de se souvenir de Dieu à tous les instants et d'accueillir tout ce qui nous arrive comme venant de Dieu. De même, il faut essayer de se rappeler que toute souffrance, toute adversité que l'on doit traverser brûle un peu du mauvais karma accumulé.

Ma Anandamayî - (1896-1982) - Hindouisme



Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est l'indifférence des bons.
-Martin Luther King



Quand vous ne demandez rien, ni au monde, ni à Dieu, quand vous ne désirez rien, ne cherchez rien, l'État Suprême vient à vous, sans que vous l'ayez invité ni attendu.

Nisargadatta Maharaj - (1897-1981)
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4 avril 2006 2 04 /04 /avril /2006 05:31

    Il y a celle qui est faite d’exclusion, nous sommes exclus de la vie de l’autre, des autres. Il y a celle cauchemardesque dans laquelle s’enfonce un esprit désorienté, malade, dépressif jusqu’à ce qu’elle devienne folie... Il y a celle qui est recherchée, voulue, choisie, pour plonger profondément dans la caverne du cœur et y découvrir la Paix.
     La solitude n’est pas UNE. Elle peut être peuplée de mille pensées sauvages, destructrices, qui rongent l’âme et le cœur, pompent l’énergie et refusent tout répit. Un cœur lourd, douloureux des yeux délavés par les larmes, des yeux morts, las de vivre et une vie dont la mort ne veut pas. Un cœur qui attend désespérément une main qui se tende et cette main qui ne vient pas, cette vie que le soleil a déserté. Et les autres autour qui sont aveugles et vous éclaboussent sans pudeur de leurs rires et leurs bonheurs... Ils sont là, et vous passez, sans qu’ils ne vous voient, la tristesse qui s’accroît devant tant d’indifférence, ceux qui vous sont proches qui disent vous aimer et sont possédés par leur moi, ne pas être emmerdé par cet emmerdeur plein de noirceur et qui font semblant de comprendre, on l’air de compatir puis se tirent dès qu’ils le peuvent.
    Que croyez-vous ? Que la vie soit un festin de roi où les mets sont choisis avec délicatesse ! Et chacun regarde devant lui et le cauchemar grandit pour celui qui voir passer... sans le voir ce passant insouciant.
    Et l’Amour dans tout ça? Où se loge-t-il dans le cœur humain? Ce cœur est-il fait de sensibilité ou est-il un roc inébranlable que rien ne peut entamer? Et au bout de cet aride chemin de solitude, non choisie, dévastatrice qu’y a-t-il? La mort qui vous tend les bras en souriant? ou la folie?
  
     Ces solitaires deviennent des intrus, ils ne sont pas marrants, et c’est vrai, il faut rendre justice, on les exclut du clan des amis et l’étau se resserre sur eux, croyez-vous qu’on les comprenne? Ils nous ennuient, “Oh! de toute façon il n’y a rien à faire pour eux, eh! oui, c’est la vie...

    Puis il existe cette solitude choisie, par bien peu, une solitude riche d’espoir et de bien-être... toute tournée vers le beau, l’Unique, où il est nécessaire d’être seul pour vivre cette communion avec l’UN blotti au creux de notre Être. Tour à tour il peut être notre père, notre mère, notre ami et confident, le frère ou la soeur, l’époux ou l’épouse, et toujours serein, toujours aimant, nous encourageant à avancer toujours plus loin sans nous retourner sur la vallée des désirs et des souvenirs.

    Les souvenirs, que sont-ils? Sinon que des impressions de joie ou de tristesse mais si imparfaits, si pitoyables à côté de cette réalité vécue dans la Solitude. Paradoxalement c’est là que les autres brisent notre silence alors que nous ne leur demandons pas, qu’ils s’inquiètent, et cette brisure est souffrance, c’est comme si tout à coup, on nous arrachait des bras de l’Aimé...

À ce moment, aussi, vous restez une énigme pour le monde qui nous entoure, car bien peu sont capables de comprendre les différentes formes revêtue par la solitude.
5 JUIN 1995
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3 avril 2006 1 03 /04 /avril /2006 08:32
Bonjour à tous!

et merci à ceux qui m'aident à améliorer ce blog... C'est autant de petites lumières qui viennent s'ajouter à ma lanterne afin de tisser des liens amicaux....


Aditi
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3 avril 2006 1 03 /04 /avril /2006 07:27
    Les difficultés sont indispensables.Les orages, les éclairs, le tonnerre nous enrichissent tout autant que le soleil, le beau temps, le bonheur et la joie.

    La plupart du temps nous acceptons la joie, le bonheur, la santé, les bonnes surprises et nous refusons les larmes, la maladie, les contrariétés, les mauvaises surprises etc... parce que ça ne va pas dans le sens de notre désir.

    L’intelligence c’est voir que pour connaître le bonheur il nous faut aussi connaître son contraire la tristesse. Comment sinon savoir ce qu’est le bonheur... C’est la raison des souffrances de l’homme, à force de vivre une fois dans un état, une autre fois dans un autre, il a le choix de voir ce qu’il préfère.  C’est grâce à la souffrance que nous pouvons grandir. Elle nous enseigne bien mieux que le bonheur.

    Plus nous prenons conscience de ces rythmes, de ces dualités moins nous demanderons. Nous cessons peu à peu de choisir, l’un et l’autre s’alterne. Mais rien n’est permanent. Découvrir cette impermanence c’est le bonheur! Car dès lors nous serons aussi attentifs aux bienfaits de l’existence.

    Le malheur, c’est d’être coincé dans nos attentes, nos désirs et ne pas voir ce qui est.

    Dire “oui” à la vie efface les ombres et la tristesse elle-même devient lumineuse, puisque je sais qu’elle m’enseigne. Cette douleur ne sera plus une ennemie, elle m’enrichie.

    TOUT EST IMPERMANENT, le laid, le beau, la joie, la tristesse, la peur, le courage, l’amour, la haine, les larmes, les rires... RIEN NE DURE.

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2 avril 2006 7 02 /04 /avril /2006 08:32

    Vous l'avez remarqué souvent il revient le nom de Dieu dans mes écrits, réflexions personnelles.  Cependant ce blog se veut a-religieux.  Je ne suis d'aucune religion, simplement la vie m'apprend et je retranscris ce que je constate...   Est-ce que cela peut faire réfléchir?  Je l'espère. Non pour faire des adeptes mais pour que "peut-être" chacun regarde sa vie différemment et y voit le beau.

Ma fille m'a dit un jour : "Tu sais, maman, nous écrivons notre histoire et personne au monde ne peut avoir la même, et surtout, maman, nous n'en connaissons pas la fin"... elle avait 5 ans...
 La vérité sort de la bouche des enfants et nous met face à nos responsabilités, pas toujours simple...


A chaque instant, nous l'écrivons, elle peut être jolie ou non, c'est notre choix. Nous ne pouvons éviter les soucis, les chagrins, mais nous pouvons faire de notre vie un hymne à l'amour...  Savoir voir dans tous les événements ce qui est beau...


Amitiés à tous... Aditi

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